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Et comment c'est à côté
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16 janvier 2006

Tout n'est pas perdu ! (Bulgarie part II)

Certes, pour le littoral de la Mer Noire, il est probablement déjà trop tard. On "n'offre" pas une semaine de vacances tout compris à 600 € à des milliers de touristes sans que l'environnement n'en souffre. Mais certaines petites localités demeurent préservées. Nessebar par exemple. Une toute jolie petite ville donnant sur la mer où le promeneur, au fil de ses pérégrinations, découvre l’orthodoxie à fleur de pierre, les fresques délicates et colorées dans les églises…

Une petite virée direction Sofia. Cap vers le Nord. Deux chaînes de montagnes s'offrent à nous. Les Balkans ou les Rhodopes, plus au Sud. Nous découvrons Plovdiv, ville médiévale embrassant la Mariza, rivière chantée par Sylvie Vartan… eh oui, même moi je sais ça !

Médiévale, mais comportant un théâtre grec en son centre… Grecs, Thraces, Turcs… nombreux furent les envahisseurs qui occupèrent le pays. Jusqu’à la présence du « grand-frère » soviétique dont les traces mordent encore la chair du monde bulgare. Un immense livre d’Histoire, un puits de culture.

Et cette culture, c'est en flânant et en ouvrant grand nos oreilles que nous l'avons un tant soit peu approchée. Dans notre groupe de journalistes, une collègue de RFI. Et comme son nom l'indique, Radio France International, c'est du son qu'il lui faut. Du coup, le groupe sautait sur chaque occasion de son. Un joueur d'orgue de barbarie (particulièrement désagréable...), puis... Miracle ! Dans une église bien sûr !

Il n'est pas bien grand l'auteur du miracle. Son travail, c'est de balayer les lieux, nettoyer les bancs, faire le ménage quoi. Mais... avec un petit plus. Une voix à vous balayer (elle aussi) n'importe quel candidat à certaines émissions télévisées.

Lui aussi aura le droit à sa minute de postérité. Marie tend son micro. Il chante. Orthodoxe, puis musique classique... le tout finissant par une séance de Traviatta à faire exploser les murs couverts de fresques...

Ces mêmes fresques qui nous laisseront sans voix, le lendemain, dans le monastère de Rila.. Des couleurs à tomber par terre et tranchant avec les fades empreintes de l'histoire soviétique, ses immeubles crasseux et la pauvreté… Le palais de l'icône, grandeur nature... Après le tourisme de masse décérébré, un petit peu de spiritualité, de masse elle aussi, ne

fait pas de mal !

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Monastère de Rila


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